
Virginie de Clausade mène aujourd’hui une belle carrière dans le paysage audiovisuel et culturel français. Après ses débuts remarqués au cinéma, elle poursuit sa carrière en animant des programmes télévisés sur de nombreuses chaînes de la TNT, enchaînant des projets divers et variés jusqu’à devenir l’une des présentatrices de la première saison de la version française du télécrochet sur le attaque. Voix : La plus belle voix 2012, notamment en compagnie de Nikos Aliagas. Si à cette époque elle travaillait également à l’antenne, avec une expérience radiophonique sur Europe 1 et Fun Radio, entre autres, elle se consacre depuis à l’écriture et à la réalisation de fictions. Avec, à la clé, un certain succès, notamment sur les disques.
Pourtant, tout pourrait mal tourner dans la vie de Virginia de Clausada. En effet, comme elle l’a confié lors de l’émission Ça commence aujourd’hui Mardi 31 janvier 2023, le touche-à-tout franco-belge de 41 ans a développé très jeune – dès le tout début de son adolescence – une addiction particulièrement forte et dangereuse.
Ce n’est rien de plus qu’une dépendance à une molécule médicamenteuse particulière : la codéine. “Un jour, ils m’ont donné des médicaments et je les ai pris parce que j’avais des règles douloureuses.“, elle commence.”C’était sympa. Il met une courtepointe entre vous et la réalité. Je ne pensais pas que ça m’affectait. Je lisais beaucoup et j’étais fasciné par les livres sur la drogue (…) alors j’ai vite compris que la codéine est un dérivé de l’opium au même titre que l’héroïne», développe ensuite avec l’animatrice Faustine Bollaert.
Pas possible. Je dois exagérer…
Et selon Virginie de Clausada, qui révélait il y a quelques années avoir été victime de harcèlement sexuel, cette addiction était particulièrement prononcée. “Je pense que si je mesure ce que je prenais rétrospectivement, je me dis ‘Oh non, ce n’est pas possible. Je dois exagérer…’ (…) Mais je n’en prenais pas tous les jours. Quand c’était le cas, je l’ai pris. Et quand il y avait une boîte, j’ai fini la boîte. Jusqu’à mes 16 ans, j’ai collé à cette consommation opportuniste“, poursuit-elle. Mais un jour, elle découvre que la codéine est disponible en vente libre et en pharmacie à un prix relativement abordable.”Puis…“, elle dit.
Cette dépendance s’est même propagée à plusieurs types de drogues. Virginie de Clausade a également découvert la prise de paracétamol en même temps, ce qui est une pratique particulièrement dangereuse car pouvant causer de graves dommages, notamment au niveau du foie. Une mauvaise habitude dont on a heureusement réussi à se débarrasser aujourd’hui.