
Après une pause forcée de deux ans, le 78e Salon international de l’auto de Montréal (SIAM) démarre aujourd’hui au Palais des Congrès de Montréal.
• Lisez également : 5 voitures électriques à essayer au salon de l’auto
“Il s’agit d’un salon où les voitures électriques font partie de la nouvelle normalité. Les sections ont souvent été scindées par le passé, comme le résume une entrevue au Journal Benoit Charette, ministre délégué à l’Environnement, à la Lutte contre les changements climatiques, à la Faune et aux Parcs (MELCCFP) en marge du Salon international de l’auto de Montréal (SIAM), jeudi. .
“COVID-19, crise des pièces, pénurie de main-d’oeuvre… On tourne en rond chez les concessionnaires, on n’a pas de véhicules, et ça a été très difficile pour eux”, a admis Luis Pereira, directeur général du SIAM, lors d’une visite médiatique.
Selon Alix Patner, les constructeurs automobiles ont perdu 280 milliards de dollars de revenus l’an dernier en raison de pénuries de puces.
Dominic Boucher / Agence QMI
Cette année, Buicks, Cadillacs, Chevrolets, GMCs, Hyundais, Kias, Nissans, Subaru, Toyotas, Lexus, Minis et VinFasts se sont tous habillés pour apporter des véhicules électriques aux masses.
“Nous avons 67 modèles de voitures électriques, hybrides ou à hydrogène sur le salon”, se réjouit Luis Pereira. 30% des 220 participants.
11,5 % ou plus
Dans ~ JournalLe ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a souligné que plus de 11,5 % des véhicules vendus l’an dernier étaient soit électriques ou hybrides rechargeables et continuera dans cette direction.
“D’ici 2030, ce pourcentage devrait fluctuer autour de 75 %. On ne sait pas combien de réglementations supplémentaires ne seront pas renforcées d’ici là”, explique-t-il.
Photo : Martin Allari / Le Journal de Montréal
Lorsqu’on demande au ministre si les subventions aux voitures électriques dureront éternellement, il répond sans ambages.
« Il est clair que les subventions ne dureront pas éternellement. Dès qu’il y aura un équilibre des prix entre les voitures électriques et à essence, les subventions n’auront plus leur place », a-t-il reconnu.
Au Québec, le gouvernement offre un rabais de 7 000 $ pour l’achat d’un véhicule entièrement électrique d’une valeur maximale de 60 000 $.
“C’est un classique”
Les élus de l’État américain du Wyoming ont parrainé un projet de loi visant à interdire les véhicules électriques d’ici 2035, mais le secrétaire à la transition ne s’inquiète pas de ces vents qui soufflent vers le sud.
« C’est aussi obsolète que la loi. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a clairement des États qui font preuve de leadership dans le pays », affirme-t-il.
« Le Wyoming est presque anecdotique. C’est un exemple de législation complètement dépassée », conclut-il.