Sandrine Treiner démissionne de la direction de France Culture

Après huit ans à la tête de la chaîne de radio, Sandrine Trainor quitte son poste, fragilisée par des accusations de gestion “brutale”.





Source : AFP


Sandrine Trayner, directrice de la culture française pendant huit ans, démissionne de son poste.  (image illustrée)
Sandrine Trayner, directrice de la culture française pendant huit ans, démissionne de son poste. (image illustrée)
© Christophe Morin / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Je souscris 1 euro 1er mois


“Wzèle dictatorial”, “politique d’humiliation généralisée”, “création de l’insécurité”… Sandrine Trainor est en délire depuis la sortie de l’enquête cet automne. Libérer condamnant ses méthodes de management à la Culture de France, sur la base de nombreux témoignages essentiellement anonymes. Il a finalement annoncé sa démission le mardi 24 janvier, mettant fin à un règne de huit ans qui a contribué à propulser la station à des niveaux d’audience record. “Pour le bien de notre équipe et de la culture de la France, que j’aime beaucoup, je veux clore ce moment difficile”, a écrit le dirigeant dans une lettre à ses collègues.

“C’est pourquoi, en accord avec la direction générale, j’ai décidé de quitter la direction de France Culture”, a ajouté Sandrine Trainor, sans attendre les résultats de l’examen par une société indépendante mandatée par la direction de Radio France. fin janvier ou début février.

Lire Aussi :  Manifs anti-confinement en Chine, neuvième vague de Covid en France, les Bleus qualifiés… L’actu de ce week-end du 26-27 novembre

Contactée par l’AFP, la direction de Round House s’est refusée à commenter ce départ faute d’enquête et a indiqué que la présidente du groupe Radio France, Sybil Weil, s’adresserait prochainement au personnel en France.

“despotisme”

Après avoir travaillé pour Le Monde, France 3 ou encore France 24, Sandrine Trainor rejoint France Culture en tant que chroniqueuse littérature et cinéma en 2010, avant d’assumer le rôle de réalisatrice en 2015. Depuis, la station n’a cessé de “gagner des auditeurs, doubler”. nombre », déclare-t-il dans sa lettre. Selon Médiamétrie, France Culture a ainsi attiré 1,7 million d’auditeurs quotidiens en novembre-décembre 2022 (+ 25 000 en un an), soit 3,1% de l’audience totale, contre 2% à la même période en 2015 par rapport au début du mandat de Sandrine Trainor. . . Preuve du succès de son passage au numérique, la station est la deuxième radio la plus enregistrée après France Inter lors de la saison 2021-2022.

Lire Aussi :  Eure. Un gendarme tué dans un accident lors d'une opération anti drogues sur l'A13

Mais l’ambiance à l’intérieur n’est pas festive. Dans son enquête, Libération a pointé le “despotisme de Sandrine Trainor” et “l’atmosphère permanente d’insécurité et d’arbitraire” décrites dans “la plupart des témoignages recueillis”. Le journal a ensuite cité quatre rapports de “harcèlement moral” à partir du début de 2022.

Deux jours après la publication de l’article, Sybil Weil a apporté son soutien à Sandrine Trainor dans une lettre interne aux salariés, citée par le quotidien. Il a rappelé qu’à cette époque “aucun fait de harcèlement moral” n’était “confirmé”. Il a cependant reconnu l’existence d’un « point faible » et annoncé la création d’un « dispositif de diagnostic et d’écoute ».

LIRE AUSSIEn bonne condition. Sybil Weil reconduite à la tête de Radio France

“Tout est plus dangereux pour les femmes.”

Une source travaillant à France Culture confirme à l’AFP “certaines méthodes drastiques”, “une forte concentration des pouvoirs” et l’existence d’un climat dégradé. De manière générale, il dénonce la “méfiance” de ses collègues, qui favorise “l’autocensure” et ne lui permet pas de travailler “tranquillement”. “On a vu certains se faire virer du jour au lendemain pour avoir été un peu plus critiques, plus bavards, plus vocaux que d’autres”, a déclaré cette source, qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat.

Lire Aussi :  A Blois, la police des polices saisie après la violente agression d’une femme par son ancien compagnon

Dans une lettre à ses troupes mardi, Sandrine Trainor reconnaît les “désaccords”. “J’en assume l’entière responsabilité ici”, dit-il. “Tout est plus dangereux pour les femmes. J’ai déjà payé le prix moi-même. Surtout responsable des femmes”, estime-t-elle, évoquant “les représentations sociales bien établies (…) que parfois, malheureusement, nous contribuons à entretenir”.

Cela nécessite un “nouvel élan”, ajoute la démission. “L’équipe en place est solide”, juge-t-il, citant Florian Delorme, qui a été nommé délégué du programme France Culture en octobre. Il succède à Jean Begin, un chef lui aussi décrié et mis à la retraite. “Nous travaillons ensemble depuis l’automne, avec l’ensemble du comité de direction, pour améliorer de nombreux points communs du fil conducteur du diagnostic et rétablir le calme”, ​​écrit Sandrine Trainor.

LIRE AUSSIBHL – Royal est la République


Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button