RDC: comment protéger la forêt sans appauvrir les communautés?

Posté sur:

La RDC est le troisième pays tropical en termes de déforestation. Raison : les communautés rurales vivent et dépendent de la forêt. Alors comment préserver cette richesse importante pour l’humanité sans appauvrir les indigènes ? C’est l’enjeu d’un projet d’agroforesterie communautaire développé dans le secteur de Yanonge, à l’Est de la RDC.

De notre envoyé spécial à Kisangani,

Depuis Kisangani, il faut plusieurs heures de pirogue sur le fleuve Congo pour rejoindre le village d’Ikongo Romain où la végétation est encore dense. ” Près de chez vous voici des arbres, de la forêt, il y a toutes sortes d’animaux “, explique Patrick.

Lire Aussi :  Fidji: une série de livres pour sensibiliser les enfants sur les effets du changement climatique

C’est un relais communautaire du projet FORETS soutenu par le Cifor, centre international de recherche forestière. Le rôle de cette agence est de convaincre les habitants de la zone de passer à la polyculture. “Le moins que nous puissions faire est d’avoir d’abord notre forêt dans l’éternité. Nous allons le gérer nous-mêmes, c’est pour le développement et obtenir un brevet au nom de la communauté est une bataille difficile.

Or, c’est ce document qui permettra aux villageois de poursuivre légalement leurs activités génératrices de revenus, poursuit Patrick. “Nous mettrons tous nos actifs dans le trésor et nous verrons comment les répartir. Nous n’avons donc pas de famille d’accueil. Vous pouvez même construire. Nous pouvons essayer d’acheter une pirogue avec un tel moteur pour faciliter le transport de nos marchandises jusqu’à Kisangani. Vous pouvez même voir des écoles mal construites. »

Lire Aussi :  À Paris, un Burger King envahi par des militants L214 déguisés en poulets

En savoir plus sur la conservation et la durabilité

C’est justement dans les écoles qu’on enseigne les petites leçons de conservation, importantes, juge l’un des chefs traditionnels Sylvestre Ilonga. “Il est très important. Parce qu’on a utilisé la forêt dans la cacophonie, on l’a utilisée légalement, des gens payés de Kinshasa, [l’argent] il revient à la société et non au bénéficiaire“, souligne Sylvestre Ilonga.

Lire Aussi :  Météorologie : le mystère des orages de neige

Mais le défi est aussi la durabilité, explique l’ingénieure forestière Houlda Ruiziki.

Parce qu’aujourd’hui tout le monde l’utilise [de l’argent], mais il s’évapore. Mais cette fois ce capital restera car il cherchera des investissements. Il y a des calculs que nous devrons faire. Tout cela prend des photos. Qu’y a-t-il exactement ici ? Ont-ils des biens, ont-ils des ressources ? Et avec ces ressources, ils feront un plan de gestion simple pour savoir comment ils commenceront à utiliser ces ressources.

Dans l’industrie, la nouvelle génération est déjà convaincue.Tricher,Protéger la forêtest une chanson préférée des enfants du village.

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button