
Convainquez-les dans le viseur de la suppression de la tromperie. Plus de la moitié (60%) des influenceurs “ciblés” depuis 2021 par la prévention des fraudes n’ont pas respecté les réglementations publicitaires et les droits des consommateurs, et plusieurs dossiers ont été ouverts à leur encontre, selon un communiqué lundi. L’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a “ciblé” plus d’une soixantaine d’organisations et lobbyistes travaillant dans la publicité de cosmétiques, de compléments alimentaires, de programmes “minceur” ou encore dans les services de commerce et de jeux en ligne. “Tous les influenceurs atypiques n’ont pas respecté les règles liées à la transparence du caractère commercial de leurs publications”, a détaillé dans un communiqué la direction liée au ministère de l’Economie et des Finances.
Il a accusé une trentaine d’entre eux d’avoir “trompé les consommateurs sur les propriétés des produits vendus” ou de “promouvoir des produits ou services dangereux” dans le domaine des paris sportifs. “Dans le pire des cas, certains lobbyistes se sont livrés à des activités publicitaires non autorisées, comme l’utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) pour retourner de l’argent ou des cadeaux (…) ou des injections à des fins esthétiques par des non-professionnels de santé”, a-t-il ajouté. administration.
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Le dropshipping est également affiché
Elle vise également certains spécialistes du « dropshipping », un concept commercial où un client passe commande sur le site d’un vendeur qui n’a pas de stock. Dans ce système, le vendeur n’est qu’un simple intermédiaire qui se procure le produit auprès du grossiste, et qui peut augmenter sa quantité à sa guise. Les services de Bercy indiquent avoir engagé plusieurs procédures à leur encontre. La dispute qui a éclaté l’an dernier entre Magali Berdah, la patronne de l’influente agence Shauna Events, et le rappeur Booba a mis en lumière l’abus de la publicité produit sur les réseaux sociaux et ses dangers, notamment pour les jeunes consommateurs.
La justice a ouvert une enquête pour “pratiques commerciales trompeuses” contre cet organisme le 6 septembre, qui a été remise au commissariat d’Antibes, la ville où l’entreprise est immatriculée. Cherchant à mieux contrôler les pratiques des lobbyistes, le ministère de l’Économie a initié en décembre une série de réunions avec une cinquantaine d’acteurs du secteur et lancé une consultation publique, ouverte jusqu’au 31 janvier. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire rendra compte ces contributions et toute décision d’ici mars 2023 .
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