
France-Espagne, ce n’est pas un affrontement tout à fait banal. Terminer premier du groupe I de la phase principale donnera au vainqueur (ou à la France en cas d’égalité) la chance de rencontrer le deuxième, plutôt que le premier, du groupe III. Mais cette rencontre de voisins ne ressemble guère à un jeu mignon, et samedi l’ambiance était calme dans l’hôtel où sont réunies les deux sélections.
L’ailier des Blues Dylan Nahy nargue l’Espagnol Ferran Sole, avec qui il a joué au PSG, à plat ventre dans les escaliers. Le gardien de la Roja Gonzalo Pérez de Vargas, ex-Toulouse, et l’arrière droit français Melvin Richardson, coéquipiers au FC Barcelone, rient dans leurs bras. Cette scène montre la proximité et parfois même l’amitié entre les Français et les Espagnols, car “liens et échanges très réguliers“Entre deux peuples”, souligne l’entraîneur français Guillaume Gilles.
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Dans le groupe espagnol retenu pour cette Coupe du monde 2023, six seront développés en France, pays organisateur le plus représenté (Pecina à Aix, Maceda et Odriozola à Nantes, Fernandez à Limoges, Sole à Paris et Figueres à Chartres). “le championnat (France) poursuit le progrès structurel, les équipes et les établissements se professionnalisent de plus en plus“, explique Perez De Vargas.
Le Barça seul en Espagne
Le gardien précise également pour expliquer l’attrait de la Starligue auprès des joueurs espagnols.quartier culturel“et le fait qu’il les laisse prendre”plus de vacances“L’autre étape est le championnat d’Allemagne.”Il y a aussi des Espagnols en deuxième division française. C’est bien qu’ils puissent vivre là-bas, mais on aimerait qu’il y ait d’autres clubs en Espagne que le Barça.», poursuit Perez de Vargas, rapatrié par les géants catalans après une saison à Toulouse en 2014.
Ludovic Fabregas avec les Bleus lors de l’Euro 2022
Crédit : Getty Images
L’autre raison (la principale) pour laquelle les Espagnols franchissent les Pyrénées est vraiment sportive et financière. alors que les dépôts de bilan de Santander, Ciudad Real (ancien club de Didier Dinart) et Portland San Antonio (Jackson Richardson) sont en préparation. Dans les années 2010, le Barça était seul dans les ligues inférieures du monde. Il a remporté tous les trophées depuis 2013, y compris les trophées.
Seuls deux joueurs espagnols sélectionnés pour la Coupe du monde évoluent dans le pays, le demi-centre de Granollers Paul Valera Rovira et Pérez De Vargas. L’ailier Alejandro Gomes, qui aurait été retenu n’eût été sa blessure, évolue également pour la Catalogne aux côtés des Français Ludovic Fabregas, Dima Mem et Melvin Richardson. Fabregas est là”appris beaucoup“Tactiquement, surtout en défense.”jouer sur les distances de combat, (couper) lcouloirs de dépassement, essayez de tendre des pièges à l’adversaire pour récupérer les balles.“
“Sciences tactiques”
L’ailier français Yanis Len, qui a passé une saison à “Barcelone” (2017-2018), est d’accord. “Le handball espagnol est beaucoup plus développé, intelligent, tactique que l’école française. Cela se voit généralement dans les catégories de jeunes, où nous sommes généralement plus physiques, les Espagnols jouant des balles super intelligentes.», développe Len, soulignant, comme Fabregas, que le double parcours franco-espagnol a formé un handballeur très complet.
La “science tactique” des entraîneurs espagnols est aussi “appréciée” en Europe, note Guillaume Gilles, en pensant sans doute à Raul Gonzalez du PSG, à Javier Pasquale du Dinamo Bucarest ou au Polonais Kielce Talent Dushebaev. “Nos joueurs, communiquant avec ces entraîneurs, ont également appris de leur capacité à très bien lire les situations, à créer de nombreux pièges pour l’adversaire.C’est notamment le cas de Nicolas Tournat, Nedim Remil et Dylan Nahin Dujebaev. Dimanche soir, l’ancienne légende de l’URSS, naturalisée en Espagne, comptera six joueurs en plus de trois. Le Français, ses fils Alex et Dani, et Miguel Sánchez-Migalon.
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