Miss France : de jeunes apprentis épuisés à la tâche pour confectionner les costumes du concours de beauté

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Les élèves du lycée Octave-Feuillet de la mode et des métiers d’art à Paris ont été invités à confectionner cinq robes portées par plusieurs candidates au concours Miss France. Selon Mediapart, les lycéens ont regardé le rythme de travail terrible.

Dans l’ombre de Misser, des lycéennes travaillaient, parfois jusque tard dans la nuit, pour confectionner des robes de concours de beauté ? C’est du moins ce qu’il dit Médiapart : qui dévoile les coulisses de l’événement dans un article publié ce mercredi 25 janvier ; L’article met en lumière la charge de travail des étudiantes de l’École supérieure de mode et des métiers de Paris, qui devaient concevoir cinq robes pour les finalistes du concours.

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Si les lycéens ont reçu un flot d’éloges et de félicitations pour leurs réalisations, alors celles-ci témoignent de conditions de travail particulièrement difficiles.

A tel point qu’avant la finale du concours de beauté, le 17 décembre, le rectorat de Paris et la médecine scolaire ont alerté sur la vitesse effrénée exigée des élèves. D’accord Médiapart :Les lycéens étaient en effet amenés à travailler jour et nuit, les obligeant parfois à dormir dans un établissement parisien, pour terminer robes et toges à temps.

Le Rectorat de Paris parle ainsi d’un rythme de travail extrêmement élevé. “Cette année, ce projet a eu pour conséquence, notamment en raison des contraintes d’approvisionnement, que certains étudiants de l’établissement ont été soumis à un rythme de travail extrêmement soutenu dans les derniers jours qui l’ont précédé. la démonstration.” Le 16 décembre, juste avant la diffusion de l’émission, le directeur de l’établissement a ainsi été appelé “pour que les élèves ne travaillent plus au lycée la nuit”, a témoigné un membre de l’équipe pédagogique du lycée.

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Dormir “à la table de l’atelier”

Fatigue physique, pression… Pendant plusieurs semaines, les nerfs de ces lycéens ont été mis à rude épreuve durant leur apprentissage. Beaucoup d’entre eux ont même été contraints de somnoler “la tête croisée dans les mains sur la table de l’atelier”. Reste à déterminer à qui la faute… Et dans cette affaire, ni la direction du lycée Octave-Feuille ni le Rectorat de Paris n’ont voulu prendre leurs responsabilités. Frédéric Gilbert, producteur de la société Miss France, explique que “les souhaits des orientations artistiques pour la confection de ces cinq robes” ont été formulés en octobre 2022, soit 6-7 semaines avant le spectacle. Il explique également que ce sont les enseignants qui “déterminent le calendrier de production ainsi que les projets créatifs, en considérant le niveau d’apprentissage des élèves pendant ces périodes comme il convient”.

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Le ministère chargé de l’éducation et de la formation professionnelle et l’entourage de la déléguée du ministre Carol Granjian expliquent quant à eux n’avoir pas été informés de ce rythme de travail.

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