
Dans les innovations de santé, les technologies et la recherche et développement, Auvergne-Rhône-Alpes regorge d’entreprises, grandes et petites, qui embauchent et maintiennent des perspectives de développement malgré le contexte économique mondial. Panorama, 50 à 100 offres d’emploi, plus ou plus complètes moins vite dans ce “Nouvel éco” avec Florence Agostino-Etchetto, directrice générale du pôle de compétitivité Lyon Biopôle, qui réunit régulièrement acteurs et groupements industriels sur son site internet.
France Bleu Isère : groupe de compétition Lyon Biopôle Florence Agostino-Etchetto a aujourd’hui 17 ans. Combien d’entreprises, de partenaires, de laboratoires représente-t-elle ?
Florence Agostino-Etchetto : C’est un hub qui regroupe 270 membres répartis entre les grandes entreprises, les TPE et les petites entreprises, moteurs de la recherche et du développement en santé, les laboratoires académiques, les établissements de santé et bien sûr les grandes universités et les grandes écoles d’ingénieurs. Bien sûr nous avons la chance d’être dans une région où Lyon est la capitale régionale, mais nous avons aussi de très grandes villes et de grands bassins versants et Grenoble en fait clairement partie et nous avons enfin cet acteur intègre. Nous sommes donc sur un terrain très fertile où il se passe beaucoup de choses.
On parle ici de santé, ce qui n’est pas le care, est-ce la recherche de molécules, la recherche d’appareils pour guérir ?
Alors le but est bien évidemment de soigner, mais vous avez raison, notre activité est centrée sur l’accompagnement de structures qui font de la recherche et du développement pour apporter de nouvelles solutions effectivement thérapeutiques, donc traiter les diagnostics ou bien sûr tout le domaine des dispositifs médicaux. Il peut s’agir de prothèses, d’aides chirurgicales et de systèmes d’orientation.
Ces entreprises, qui composent le pôle de compétitivité, sont également à la recherche de main-d’œuvre. Quels métiers ? S’agit-il uniquement des carrières des chercheurs, des scientifiques ?
Alors oui, nous sommes dans un domaine d’activité qui est sous tension comme beaucoup d’autres en ce moment. Il existe de nombreux sites industriels, de grands industriels à la recherche de compétences exerçant de facto des métiers industriels dans un contexte réglementaire très particulier et extrêmement fort. Aussi, il y a tout l’éventail des métiers de la recherche, mais la recherche, qui est de la recherche appliquée, est une recherche qui va de la découverte dans la recherche académique à la transformation en produit. Alors oui, il y a beaucoup de besoins non satisfaits en ce moment et je pense que le nom de domaine représente un fort potentiel dans cette région pour petits et grands qui veulent investir dans un espace à forte valeur ajoutée et à haute efficacité. la perception.
–
Lyonbiopôle – © Yanis Ourabah
La crise sanitaire, et notamment le développement rapide des vaccins contre le Covid-19, a souligné les belles performances que peuvent réaliser par exemple les petites entreprises de biotechnologie. Ils n’ont eu aucun mal à lever des fonds pendant et immédiatement après la crise. Les attentes sont-elles les mêmes en 2023 ?
Je pense qu’il est vrai qu’on comprend mieux ce que ces sociétés de biotechnologie représentent réellement en termes de potentiel de réponse à de gros problèmes. Il ne faut pas oublier que ces entreprises sont des entreprises au modèle économique très particulier, car ce sont des entreprises qui développent des innovations. Elles n’ont souvent pas un chiffre d’affaires extrêmement long, en moyenne une dizaine d’années, et donc leur développement repose sur leur capacité à lever des fonds. Nous avons certes eu un impact notable, et nous savons aujourd’hui que la santé économique mondiale va mécaniquement ralentir un peu, mais nous pensons qu’un certain nombre de ces entreprises pourraient encore “traverser la route”. pardonner une expression triviale et poursuivre leur développement.