les géants du secteur arrêtent leurs livraisons en France

Bien qu’il soit illégal en France, entre 100 000 et 200 000 Français utilisent chaque année les tests ADN vendus par MyHeritage ou 23andMe pour connaître leurs origines ethniques. Désormais, les principales entreprises de ce secteur ont besoin d’adresses de livraison hors de France.

Il est désormais plus difficile d’envoyer du matériel ADN en France. Depuis 2014, plusieurs sociétés américaines ou israéliennes proposent des tests ADN « récréatifs », comme MyHeritage, 23AndMe ou My Ancestry, pour moins de 100 euros.

Sauf en France, où entre 100 000 et 200 000 personnes utilisent leurs services chaque année selon l’association ADN PASS, l’acte est contraire à la loi et ils peuvent être punis d’une amende de 3 750 euros. En 2020, l’Inserm expliquait qu’il était interdit de “réaliser, voire de demander, des tests génétiques sans ordre médical, ordre judiciaire ou projet de recherche clairement défini”.

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Comme nos collègues de ParisienDepuis quelques jours, les leaders du secteur, MyHeritage, basé à Tel-Aviv et la société américaine 23andMe ont désormais besoin d’une adresse de livraison hors de France.

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Selon le généalogiste Loïc Duchamp, cité par nos confrères, seules deux compagnies acceptent encore de livrer en France. “Cela devait arriver finalement. Ils ont profité du vide juridique. Mais ils savaient clairement qu’ils enfreignaient la loi”, explique-t-il dans les colonnes du quotidien.

Une décision “catastrophique” pour les partis

Les autorités françaises ont-elles mis le poing sur la table ? La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) n’a pas souhaité répondre à nos confrères, alors que la Cnil a affirmé avoir reçu “plusieurs plaintes concernant des dispositifs salivaires”, mais “aucune mesure d’exécution n’a été prise à ce stade”. .

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Pour les groupes qui défendent le droit de connaître l’ascendance d’une personne, cette décision de MyHeritage et 23andMe est inquiétante. Arthur Kermalvezen, de l’association Origines, explique que “pour les personnes nées sous X ou abandonnées, l’arrivée de ces mesures a été un grand soulagement”, regrettant la décision “catastrophique”.

De son côté, Loïc Duchamp, qui dénonce l’interdiction comme “absolument rétroactive”, assure que ce sur la surface va “compliquer le travail” des professionnels.

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