Le lancement du guichet unique des entreprises vire au fiasco – Économie



Le guichet unique de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) a pour objet de simplifier les déclarations de créations, de modifications et de cessation d’activités de la société. Voilà pour la théorie. Mais, en fait, il a accumulé les obstacles depuis son inauguration le 1er janvier.

Cyberattaques, bugs, soft…

Victime, du 3 au 5 janvier, de cyberattaques qui ont inondé la plateforme, le site a également suscité au plus tôt les critiques des utilisateurs face à des lenteurs, des problèmes de connexion, des erreurs constatées lors de la saisie des données… montré, lundi, Les Echos , a ajouté la colère des auto-entrepreneurs, qui souffraient d’ulcères à cause de la “difficulté de la méthode qui ferait passer le nombre de questions à remplir de vingt à plus d’une centaine”. Et, en plus, le numéro de téléphone d’information semble plein, ce que nous avons constaté par nous-mêmes en essayant de joindre le standard, à plusieurs reprises ces derniers jours. Bref, un fiasco.

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L’Institut français des experts-comptables et des commissaires aux comptes (Ifec) a publié mercredi un “livre blanc” listant un certain nombre d’erreurs qui affecteraient un magasin : “Noms de ville ou adresses manquantes, impossibilité de signer, demande de documents invalides, répartition des paiements , l’obligation de renseigner des informations déjà diffusées, des procédures qui n’ont pas été confirmées sans explication…”. Selon nos confrères du Parisien, il affirme avoir recueilli, au 10 janvier, 3.600 signatures d’experts-comptables. , avocats, notaires, greffiers du tribunal de commerce, entrepreneurs et organisations patronales dénoncent ces dysfonctionnements qui entraînent, selon eux, des risques juridiques et économiques pour les entreprises qui ne peuvent mener à bien leurs démarches.

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Loïc Cueff, président du tribunal de commerce de Lorient, résumait récemment le ressenti de chacun : “Nous ne comprenons pas comment il a été possible de mettre en place un service qui ne fonctionne pas au détriment d’un procès qui avait des preuves et auquel personne ne s’est opposé.” .

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Revenir aux services d’Infogreffe ?

Le Club des jeunes comptables et commissaires aux comptes (CJEC) demande désormais au gouvernement, qui “est peut-être allé trop vite”, de “rouvrir non pas la section mais les services Infogreffe” des tribunaux de commerce. qui gérait notamment jusqu’à présent l’enregistrement des sociétés.

Une demande à laquelle le gouvernement n’a pas encore répondu, le ministère des Finances ayant seulement annoncé que la nouvelle plateforme serait pleinement opérationnelle fin mars.



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