Le forum les Marque-pages s’enracine à Boé

Le deuxième panel littéraire Les Marque-pages de Boé s’est tenu hier. De nombreux auteurs et éditeurs régionaux étaient invités à présenter leur passion pour l’écriture.

Boé et les livres… toute une histoire qui remonte à trente ans, à l’époque du festival de la lecture, après que Jack Lang, alors ministre de la culture, ait mis en place l’opération “reading rage”.
Daniel Panteix, assistant culturel à Boé, a inspiré cette passion pour les livres. D’abord à Guy Saint-Martin, qui n’a pas hésité à organiser le festival de la première lecture pour le public et dans les écoles, puis à Christian Dézalos, qui a poursuivi l’œuvre, et maintenant à Pascale Luguet, qui perpétue la tradition.
En plus de cet événement destiné aux jeunes, une foire destinée davantage à un public adulte a été organisée pour la deuxième édition : les marque-pages de Boé. Uniquement avec des auteurs et éditeurs régionaux.
Et ils sont nombreux. Le Lot-et-Garonne est le pays des écrivains, des conteurs, des passeurs d’histoires, quelle chance !

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L’écriture, la passion ancrée dans le corps

On ne compte plus les auteurs, prolifiques de livres, dont certains publient régulièrement dans les colonnes du Petit Bleu (Alain Paraillous, André Bianchi…), d’autres dont il rend compte régulièrement, et d’autres encore figurent parmi ses journalistes : Sébastien Bouchereau a été invité par Les Marque-pages à présenter deux tomes du livre “Fiers d’être Agenais”.
Bien sûr, en général, les auteurs ont souvent les cheveux gris. Ecrire prend du temps. La retraite est bonne pour écrire. A moins que l’écriture ne soit un métier en soi. A moins que ce ne soit une passion liée au corps depuis l’enfance. Dans tous les cas, l’écriture est transmission. Gravez des histoires pour toujours. Nos ancêtres avaient des pierres de grottes, nous avons du papier et, grâce à Gutenberg, une imprimerie. Evidemment miné par la technologie internet, souvent remarquable mais dévorant parfois la vérité.
Le livre, le magazine, tout de même, un bel avenir l’attend, à espérer.
Les maisons d’édition sont nombreuses en Lot-et-Garonne et dans les départements limitrophes. C’est bon signe.
Le forum Marque-pages de Boé en a accueilli quelques-uns, dont Anchorage ensharing, qui édite un magazine presque du même nom, sur “la mémoire du carrefour du Sud-Ouest”. Notre histoire à nous tous en quelque sorte. Quiconque n’a pas d’ascendance italienne, espagnole, portugaise, marocaine, polonaise ou autre, levez la main ! Personne…
“Ancrage a fêté ses 20 ans en juillet 2022”, présente Joël Combres, l’un des fondateurs. “Au début, nous n’étions que trois journalistes, maintenant l’équipe s’est agrandie.” Il reflète le contenu du magazine Anchorage, qui vient d’horizons variés. Tous trouvent le temps d’écouter les histoires de vie de personnes qui, à première vue, n’ont rien de spécial et dont la richesse est énorme.
Dès lors, Boé a fait de cette diversité une force qu’il valorise lors des manifestations culturelles que propose la commune, rayonnant à travers l’agglomération. Les Marque-pages entend défendre l’écriture libre, la lecture accessible à tous, la culture et avec elle la pensée.

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Jeunes écrivains, amoureux de la chanson

Thomas Vicens fait partie de ces jeunes auteurs qui assurent l’avenir du livre, des lettres et de la littérature. Il a choisi la poésie. Après le premier recueil en 2018, le roman en 2019, il vient de publier un deuxième recueil de poésie, magnifiquement illustré de photos d’amis. Deux arts qui se correspondent, qui se complètent, pour enrichir encore les émotions véhiculées. La poésie et la peinture expriment encore plus librement cette intelligence émotionnelle.

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