le droit international enfin efficace ?

Après de multiples demandes d’injonctions de l’ONU contre des violations de la loi, la France a rapatrié le 24 janvier 32 femmes et 15 enfants détenus dans un camp de prisonniers de guerre djihadiste du nord-est de la Syrie.

Un droit international impuissant ? Ces sentiments peuvent être renforcés par le rapatriement de 15 enfants français et 32 ​​femmes d’un camp de prisonniers de guerre dans le nord-est de la Syrie le 24 janvier. En février, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a déterminé que la France violait les droits de ces enfants en ne les rapatriant pas. En septembre, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que le refus de la France d’extrader les enfants et les mères n’était pas justifié. Et le 16 janvier, le Comité des Nations unies contre la torture a déterminé que la France avait violé la Convention contre la torture en ne rapatriant que des enfants et des femmes au cas par cas.

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“Ce travail prend du temps et le rapatriement d’aujourd’hui était probablement déjà en cours lorsque le document du Comité contre la torture a été publié. déclare Bénédicte Jeannerod, responsable du bureau parisien de l’ONG Human Rights Watch. Cependant, la France savait que le comité travaillait sur ce dossier. Ces différentes décisions ont sans doute servi de catalyseur, tout comme les pressions exercées par les avocats, les groupes familiaux et les médias. La France est soucieuse de son image sur la scène internationale, et heureusement ces accusations ne laissent pas le gouvernement indifférent. »

“Cela multiplie le traumatisme des enfants qui doivent être considérés comme des victimes de Daech.”

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Il convient de confirmer que le rapatriement collectif du 24 janvier dernier a amorcé un changement de politique au cas par cas. On estime qu’environ 100 enfants et environ 50 femmes françaises se trouvent encore dans les camps syriens. Douze hommes, parfois des adolescents, ont été emprisonnés. Et de retour en France, se souvient Bénédicte Jeannerod, tout ne faisait que commencer. Human Rights Watch, dans un récent rapport, a souligné les défis de la réinsertion de ces enfants, d’autant plus qu’ils ont peu de contacts avec leurs mères emprisonnées. « Il faut souvent beaucoup de temps pour entrer en contact avec la famille qui est notre seul lien avec la France : nos grands-parents, oncles et tantes. Cela multiplie les traumatismes pour les enfants qui devraient être considérés comme des victimes de Daech et permet à la France de reprendre leur vie et leur scolarité et de se reconstruire. »

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