
Entre fuites, moisissures et pannes d’électricité, l’enfant de huit ans vit dans des conditions déplorables depuis le 10 décembre. L’hôte social a promis de lui trouver un autre logement dans la ville.
Des dizaines de vadrouilles collées au sol, des taches de moisissure sur tout le mur et le plafond du salon, des luminaires au mur dans chaque pièce, y compris la chambre et la salle de bain. Et surtout, l’humidité pure qui vous saisit dès que vous entrez ; La demeure d’Allen Yarde, 85 ans, à Clapiers, est loin d’être insalubre.
A l’entrée du village, l’appartement qu’il occupait, rue du Bicentenaire de la République, n’a qu’une trentaine d’années. Ce n’est pas non plus le plus laid des logements sociaux. Mais c’est le vaisseau de tous les malheurs possibles.
“Il y a même des rats qui mangent les tuyaux dans le grenier”
Utamiya y vit depuis 2007. RAS premières années. Cependant, ces derniers temps, ses conditions de vie se sont peu à peu transformées en cauchemar. “Il y a des fuites d’eau au-dessus du plafond, dans le grenier, qui s’étendent, tous les murs sont mouillés, il y a même des rats qui ont mangé les canalisations du grenier, c’est insupportable, 85 ans, c’est impossible de traverser il. “.
Les perturbations se sont multipliées depuis le 10 décembre, lorsque de nouvelles fuites ont éclaté dans la cuisine et le salon, provoquant des courts-circuits électriques. Aujourd’hui, l’humidité de l’air est insupportable.
Si l’agence régionale de santé n’a pas osé répondre à l’alarme de la famille en décembre, l’animatrice sociale n’est cependant pas restée inactive. Plombiers, antiparasitaire, peintres, expert. des artisans ont défilé au n°26. En vain. « L’eau est remontée par le capillaire suite à des fuites absorbées dans le réseau de chauffage. Et l’approvisionnement en eau dans le grenier a été endommagé par des rats, inondant le plafond par le haut.”explique Arno Gagner.
Espoir de réinstallation à Clapiers
Le responsable du Crown Center Montpellier de FDI Habitat s’est rendu à plusieurs reprises chez Alain Ayar. “J’y suis allé 5 fois, et même le 2 janvier, j’ai proposé à ses trois filles d’emmener leur père à l’hôtel, elles ne voulaient pas créer de dérangement dans son environnement.”
Parce qu’Allen, qui a toujours une vie sociale, est proche de son voisin et joue encore cinq heures de tennis par semaine, partir serait un vrai traumatisme et une perte. Cependant, il est impossible de continuer à vivre dans un tel logement.
Soudain, la famille et l’hôte social ont accepté de déménager. A une condition, Allen peut rester à Clapiers. “Ce n’est pas facile, mais nous essaierons de le mettre sur la base. Il est impossible de le laisser là-bas.”Arno Gagnet promet.
C’est urgent. Allen confirme avec un léger sourire. “Je suis encore assez fort, mais mes poumons vont finir par en prendre un coup.”