
Juste 4 mois avant de tenir son 39E L’édition du FIMAV (Festival international de musique contemporaine de Victoriaville) a remporté un franc succès. L’événement phare de la musique de création et d’improvisation au Québec a appris que le Colisée Desjardins n’est plus disponible. Il est équipé de deux salles depuis près de 30 ans, dont la plus grande salle d’une capacité de 1 000 spectateurs. Confronté à des défis logistiques et financiers pressants, le directeur général et artistique du festival, Michel Levasseur, avoue : « C’est choquant.
Levasseur et son équipe ont été avisés de la décision de l’administration municipale le 13 décembre. En raison du nouveau calendrier des séries éliminatoires de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), la patinoire du Colisée Desjardins, propriété de la Ville de Victoriaville, doit être réservée pour : Tigres, une équipe locale, correspond à la date de 39 s’ils se qualifient pour la finale.E Édition FIMAV, 15-21 mai.
« Mais il est certain que tout cela a été décidé avant le 13 décembre. « Compte tenu de l’importance du Colisée pour notre organisation, nous aurions dû être prévenus au moins un an à l’avance. c’est majeur Son équipe a trouvé deux espaces libres dans l’espace culturel Carré 150 (850 places) et la salle de réunion de l’Hôtel Le Victorin (250 places) pour réserver les programmes du prochain spectacle, qui sera dévoilé le 9 février. .
perte financière
Cependant, ce bouleversement entraînerait des coûts de production supplémentaires pour l’organisme, puisque la municipalité a subventionné le FIMAV pour le coût de location du Colisée Desjardins, que Levasseur estime provisoirement « entre 25 000 $ et 35 000 $ ». et à l’hôtel. De plus, le déménagement entraînerait une perte de revenus importante car les organisateurs du festival exploitaient leurs propres bars dans les deux salles du Colisée. Les revenus des ventes d’alcool sur lesquels tous les festivals comptent pour équilibrer leurs budgets seront désormais réalisés dans la salle nouvellement demandée.
La ville n’a fourni aucune aide ou compensation au FIMAV. contacté par devoir, le directeur des loisirs, de la culture et de la vie communautaire, n’a pas répondu à nos appels. Michel Levasseur a déclaré : « Au niveau du service, nous avons une excellente relation avec tout le personnel de la Ville qui travaille avec nous, mais nous nous sommes sentis un peu en froid. [avec l’administration] Après un renouvellement de contrat de cinq ans en 2018, notamment concernant le Colisée. « Nous avions l’impression qu’ils ne voulaient plus nous garantir cela. »
problèmes futurs
La ville a également informé le FIMAV que le Colisée ne figurera pas dans l’édition 2024 et pourrait envisager d’y revenir en 2025 si l’événement est déplacé à une nouvelle date. Une profonde réflexion s’amorcera au sein de l’organisation. « Déplacer le festival ? Je ne pense pas… Michel Levasseur répond. Nous avions déjà eu cet argument en 1992 et 1993 lorsque le conseil municipal a tenté d’intervenir pour rendre notre programme plus “populaire”. Nous avons gardé nos lignes artistiques, mais à l’époque nous avions déjà pensé à la transformation urbaine. Après avoir fait des recherches auprès du public, Sherbrooke a été mise en avant le plus souvent, mais aujourd’hui on n’y pense toujours pas. »
Le FIMAV jouit d’une réputation internationale prestigieuse sur les circuits des musiques jazz, contemporaines et expérimentales, attirant chaque année plus de 3 000 spectateurs payants, sans compter environ 12 000 visiteurs sur le circuit des installations sonores. Près des trois quarts des festivaliers viennent de l’extérieur de la région et entre 25% et 30% viennent de l’étranger. Selon une étude récente (2018) réalisée par l’organisme, les retombées économiques du festival de Victoriaville s’élèvent à environ 1,35 million de dollars.