
L’homme, ancien employé de La Poste, a volé un laissez-passer pour ouvrir les boîtes aux lettres ainsi qu’un uniforme. Il était ensuite utilisé dans les colis reçus par les particuliers. Des vols commis à Plaisance-du-Touch, Tournefeuille ou encore La Salvetat-Saint-Gilles.
Des clients de Tournefeuille, Plaisance-du-Touch ou encore Salvetat-Saint-Gilles ont signalé des commandes manquantes. Certaines personnes n’ont jamais reçu les colis qu’elles ont commandés en ligne. En pensant aux problèmes ou défauts de livraison du vendeur, ces individus n’ont jamais soupçonné qu’il s’agissait en fait de leur ancien coursier de La Poste. Cette entreprise incroyable démarre en novembre 2020.
Aujourd’hui, les gendarmes ont reçu un appel indiquant qu’une personne avait été vue en train de voler des colis dans des boîtes aux lettres de la commune de Plaisance-du-Touch. Les soldats décident d’attendre chez lui le propriétaire de la voiture avec la plaque d’immatriculation. Ils n’ont pas eu à attendre longtemps. Lorsqu’ils arrivent devant cet étal de Plaisance-du-Touch, ils voient un homme décharger les mêmes colis d’une voiture qu’ils avaient identifiée et aperçue quelques minutes plus tôt. Lors du contrôle, cette personne de 44 ans a été retrouvée portant un pull siglé La Poste. Les gendarmes ont également remarqué que le coffre de sa voiture était particulièrement rempli de colis, mais aucun à son nom.
Huit mois de prison requis
Lors de l’audition, le quadragénaire s’est empressé de raconter comment il travaille. Il a expliqué qu’il travaillait à l’agence de La Poste il y a quelques mois. Ce père avait un problème pour scanner les colis avant la livraison. A la fin de son intérim, il eut une “bonne” idée, procédant à l’ouverture des boîtes aux lettres et repartant en uniforme de facteur. “Je voulais que quelqu’un de La Poste fasse semblant de voler”, a déclaré l’intéressé.
Selon ses aveux, il n’a volé que quelques colis en très peu de temps avant d’être arrêté. Différentes marques de vêtements, étuis de téléphones portables, livres pour enfants, cartouches d’encre… Le faux facteur récupère tout ce qu’il trouve dans les colis déposés dans les boîtes aux lettres. Certains de ces vols ont été revendus sur le marché noir toulousain.
Cet intérimaire, multipliant les missions pour répondre à ses besoins, était noté en milieu de semaine pour ces vols. Le procureur a requis une peine de huit mois de prison contre lui. Défendu par Me Sarah Nabet-Claverie, il a finalement été condamné à huit mois de prison, à purger sous bracelet électronique.