Au Pérou, Dina Boluarte, appelle à une trêve, accuse des « groupes violents » de « générer le chaos » et ne reconnaît aucune responsabilité dans les morts

La présidente péruvienne Dina Voluarte lors d'une conférence de presse à Lima, le mardi 24 janvier 2023.

La présidente péruvienne Dina Voluarte, inlassablement poussée par la porte de sortie par des manifestants réclamant sa démission, a été tuée mardi 24 janvier. “Trêve nationale” En intervenant devant des médias étrangers, accusant les manifestants d’appartenir “groupe violent” sans pour autant “semer la confusion”. “Ce n’est pas une manifestation pacifique.” Elle portait un costume blanc et portait une croix autour du cou.

Alors que les protestations réclamant sa démission, la dissolution du Parlement et la création de l’Assemblée constituante se poursuivent, Le chef de l’Etat décline toute forme de responsabilité dans la répression qui a déjà entraîné la mort de 46 personnes. Néanmoins, le procureur général de l’État a ouvert une enquête sur elle. « Massacre et meurtre » et les plaintes concernant “Crime contre l’humanité” L’affaire a été présentée par des avocats péruviens à la Cour pénale internationale le lundi 23 janvier.

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Dans son discours de mardi, elle a de nouveau félicité la police pour ses actions. “Incorrigible” Des propos particulièrement durs ont été tenus à propos de la province de Puno (sud), où 21 personnes ont été tuées lors des manifestations. Elle a notamment déclaré que les manifestants “arme artisanale”Il aurait causé la mort d’un concitoyen.

Écart entre métropoles et bidonvilles

Le président a exclu la démission. « Ma démission résoudra-t-elle la crise et la violence ? Qui assumera la présidence de la République ? », elle a demandé. Cependant, elle était convaincue qu’elle voulait respecter la constitution et se retirer aux prochaines élections. Le Congrès a d’abord accepté d’avancer jusqu’en avril 2024. [un second vote est nécessaire]. “Je n’ai pas l’intention de gouverner.”dit-elle.

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Les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l’arrestation du président de gauche Pedro Castillo pour avoir tenté un coup d’État visant à dissoudre le Parlement afin de l’évincer du pouvoir.

L’ancien vice-président Castillo, qui a été élu avec le même vote en 2021, a souligné qu’il avait aussi du sang andin comme lui. “Cela lui convenait de monter ce coup d’État à ses dépens (…) et Vous ne répondez pas devant un procureur de la corruption dont vous êtes accusé. Il n’y a pas de victimes ici, monsieur Castillo : il y a un pays qui saigne à cause de votre irresponsabilité.Elle a commencé.

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La crise reflète également un énorme fossé entre la capitale et les provinces les plus pauvres, qui ont soutenu le président Castillo et ont vu son élection comme une revanche contre le mépris de Lima. Une manifestation massive attirant des milliers de manifestants pauvres de la région andine devait avoir lieu dans l’après-midi dans la capitale péruvienne.

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